Jusqu'à présent mes cartes de voeux étaient des jeux de traitement d'images. Celle de cette année appartient au domaine des anamorphoses 3D, un sujet qui m'intéresse depuis longtemps.
My greeting cards till this year were only games of picture editing. The last one belongs to the realm of 3D anamorphose, a topics I have been interested in for a long time.
Peut-être la première à avoir retenu mon attention était l'image de couverture du fameux livre de Douglas Hofstadter:
Maybe the first one that caught my attention was the cover of Douglas Hofstadter's famous book:
Cet ouvrage (Gödel, Escher, Bach: en Eternal Golden Braid, première édition par Basic Books, 1979; première traduction en français par InterEditions, 1985; des éditions plus récentes existent, que je vous engage à acheter dans votre librairie préférée) avait tout ce qu'il fallait pour m'attirer, à commencer par son titre, qui rassemble mes intérêts pour les arts et les mathématiques. En ce qui concerne l'image de couverture, qui illustre si bien ce mélange des points de vue, on remarque tout de suite que ces deux formes sont des formes matérielles, sculptées dans du bois; on peut peut même voir les fils auxquels elles sont suspendues. L'auteur précise dans l'avant-propos (qu'il a rédigé directement en français pour l'édition française) que ce sont des lampes de poche qui projettent les différentes ombres qui révèlent la polysémie de ces formes. Même s'il est plus facile de faire ce genre de forms à l'aide d'un ordinateur, les anamorphoses 3D ne relèvent pas essentiellement du monde numérique.
That book (Gödel, Escher, Bach: an Eternal Golden Braid, first published by Basic Books, 1979; first translated into French by InterEditions, 1985; more recent editions exist, I encourage you to buy one of them in your favorite bookshop) had all it took to catch my mind, starting with its title, which gathers my interests in arts and mathematics. Regarding the cover picture, which illustrates so well this mixing of points of view, what one can immediately remark is that those two forms are material forms, carved out from wood; we can even see the threads that support them. The author says in the foreword (written directly in French by him in the French translation) that flashlights were used to project the different shadows that reveal the polysemy of those forms. Even if we can more easily make those kinds of forms with computers, 3D anamorphoses do not essentially belong to the digital world.
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